Irrésistiblement,
patient,
serein,
je regarde comme un film les actions d’autrui
et me dit que le rêve n’est rien d’autre
qu’un état différent de conscience de la réalité.

L’harmonie universelle représente l’élément aqueux
qui sommeille mais est tout de même là.

Se soumettre,
sous maître à un Dieu exigeant n’est pas la chose
qui m’incite à aimer
mais plus à me révolter.
Car Dieu, pour moi,
n’exige pas la perte de mon humanité,
mais cherche l’humain comme l’humain cherche Dieu.

L’infini tend vers l’un fini.

Duel ou harmonie?

Cet arc n’est pas la question mais la réponse d’un état.

Le non-lieu est cet univers courbe
où se jouent d’immenses batailles électriques,
le lieu où mon corps est,
est aussi le non-lieu où mon âme n’est pas.

Difficile à comprendre et à rendre intelligible,
un état de clairvoyance,
sans peur de l’instant d’après,
du moment présent
ou des résurgences du passé.

Passé, présent, avenir, ne font qu’un
comme l’humain qui possède corps, âme et esprit,
comme l’univers physique, émotionnel et spirituel,
ou économique, social et culturel.