La décision d’enlever la liberté reste,
inlassablement,
une même plainte,
totale,
taciturne,
urne de sang,
calice de souffrance.

Rêve beau, oui, que celui d’être,
haut,
mieux,
respirant l’air pur
directement injecter par tous les pores de la peau.

Un port du Beau,
la liberté,
sans doute,
évite toute captivité,
quelques soient les chaînes,
chiennes,
salopes,
reste meurtrie par l’insouciance,
inconscience,
patience,
au-delà des limites d’attente de l’être,
pour que,
plus dure,
l’effort soit la récompense
d’avoir été aussi confiant
dans la marche
de son présent.